Damien Hirst (1965) Spin Skull, peinture acrylique et métallique sur carton

Cette peinture acrylique et métallique sur carton, exécutée en 2009, est signée « Damien Hirst » au verso et annotée : «Ce tableau a été réalisé par/pour célébrer l'ouverture/du Requiem de Damien Hirst,/au centre Pinchuk Art (en Ukraine) le». Également signée par la personne à qui l'œuvre a été offerte et datée «22/04/09».

Les couleurs exubérantes et éclatantes du romantisme de Damien Hirst dans cette époque incertaine sont indicatives de sa série iconique Spin Skull.

Hirst a commencé à faire ses peintures Spin en 1992. Membre du mouvement influent des «Young British Young Artists» (YBA), un groupe connu pour son utilisation novatrice de matériaux et de procédés atypiques, ses tactiques de choc perçues et son esprit d'entreprise, Hirst est rapidement devenu l'artiste le plus largement acclamé de sa génération. Il se tient aux côtés de Jeff Koons en tant que maître de l'innovation contemporaine, suscitant un dialogue sur la convergence des beaux-arts, de la technologie et de la consommation à travers ses œuvres.

Spin Skull souligne la spontanéité et l'énergie qui font partie intégrante du processus créatif de Hirst.

L'œuvre se distingue dans la série Spin par l'audace et l'éclat de ses teintes d'orange et de bleu électriques qui créent un choc esthétique et une harmonie dans cette vanité. Les couleurs, introduites sur l'oeuvre à l'état pur et intact, sont soumises à un mouvement mécanique rotatif au moment de leur introduction qui dissout l'ordre et désengage l'œuvre de l'arbitrage de la pensée et de la représentation pour devenir pure expression. La méthode artistique de Hirst rappelle la peinture d'action de Jackson Pollock et met en branle une transition de la couleur pure à la forme rythmique dans cet arrangement psychédélique.

Hirst explique que ces peintures sont «une explosion massive d'énergie, pleine de vie, de couleur et d'optimisme». (D. Hirst et S. Hagen, «Tate Modern and Damien Hirst Host Art Project in Covent Garden», Capco, Londres, 2012, n.p.).

Il a été défini comme le moyen parfait pour «exprimer l'énergie, la diversité, l'anarchie et la multiplicité de la culture britannique contemporaine». (E. Devlin, Damien Hirst News, août 2012).

Les peintures de Spin ont également été mises en valeur dans sa célèbre rétrospective à la Tate Modern de Londres en 2012, l'exposition solo d'un artiste la plus populaire de l'histoire du musée, attirant près d'un demi million de visiteurs. La série Spin Skull compte parmi les oeuvres préférées de l'artiste : «J'aime vraiment les faire. Et j'aime vraiment le mouvement.» (D. Hirst et G. Burn, On the Way to Work, Londres, 2001, p. 221). En tant que telles, ses peintures Spin sont une célébration de la vie, de la technologie et de la beauté inhérente à la matérialité.